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alain juppé - Page 2

  • Présidentielle 2017. Les Français préfèrent un président du Centre à un de gauche ou de droite

    Selon un sondage Elabe pour Europe 1, les Français préfèreraient un président positionné au centre (16%) plutôt qu’à gauche (14%) ou à droite (13%) et surtout que très à droite (8%) ou très à gauche (3%).

    Mais c’est la proposition «ni à gauche, ni au centre, ni à droite» qui vient très largement en tête avec 45% des réponses.

    Une formulation particulièrement ambigüe puisque cette définition reprend négativement l’entier spectre du positionnement politique et que, nécessairement, tout individu, même s’il prétend le contraire, s’y trouve puisqu’il s’agit uniquement d’un moyen de caractériser les opinions politiques de chacun.

     

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  • Présidentielle 2017. Sondages: Bayrou largement battu par Macron, l’axe central en force

    Selon un sondage Elabe pour Les Echos et Radio classique, s’il devait y avoir une candidature d’Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017, celui-ci se qualifierait pour le second tour s’il était opposé à Nicolas Sarkozy (25% contre 18%) ou Bruno Le Maire (25,5% contre 18%) comme candidats LR et à François Bayrou (11% dans le premier cas, 11,5% dans le deuxième).

    Le ministre de l’Economie arriverait même en tête des intentions de vote au premier tour, devant Marine Le Pen (25,5% contre 25% avec Le Maire et 25% contre 24% avec Sarkozy).

    En revanche, il serait largement battu par Alain Juppé (21% contre 36%).

    Ce dernier, comme à son habitude, serait en tête dans tous les cas de figure au premier tour (candidat socialiste Hollande, 39% contre 15%, ou Valls, 38% contre 15,5%, ou Macron, 36% contre 21%), largement devant Marine Le Pen (qui obtiendrait entre 23% et 26%).

     

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  • Présidentielle 2017. Les «déçus» de Hollande vers Mélenchon, pas Bayrou

    Deux sondages viennent d’être publiés montrant, à la fois, la chute des intentions de vote en faveur de François Hollande, une stabilité, voire une baisse, de celles en faveur de François Bayrou et une hausse de celles de Jean-Luc Mélenchon, le tout dans un second tour où s’affronteraient le candidat LR quel qu’il soit (Juppé, Sarkozy, Fillon, Le Maire) et Marine Le Pen.

    Ainsi, dans un sondage BVA pour la presse régionale, au premier tour, dans le cas de figure où s’affrontent Sarkozy, Hollande, Bayrou et Mélenchon, le premier obtient 22% des voix, le deuxième, 14%, le troisième et le quatrième, 12%.

     

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  • Axe central, danger mortel pour les partis centristes?

    Alors qu’ils devraient se féliciter de l’émergence d’un axe central où les réformistes de droite et les libéraux de gauche les rejoignent sur leurs positions, on constate que les partis centristes ressentent plutôt une grande peur que ces nouveaux venus ne les phagocytent avant de les avaler et de les faire disparaître dans une grande mouvance «centrale».

    Car, oui, l’axe central devient de jour en jour une réalité même si elle ne l’est pour l’instant qu’au niveau d’une ligne politique et non de celui d’un regroupement dans une coalition ou dans un parti prêts à se présenter aux élections puis à gouverner ensemble.

    Mais cette réalité profite surtout aux réformistes de droite avec Alain Juppé et aux libéraux et réformistes de gauche avec Emmanuel Macron et Manuel Valls.

     

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  • Présidentielle 2017. Pour Lassalle, Bayrou «attend» la défaite de Juppé à la primaire LR

    Depuis leur rupture, ça balance beaucoup entre Jean Lassalle, député des Pyrénées-Atlantiques et ex-membre du MoDem, et son ex-ami, François Bayrou.

    Ainsi, le président du MoDem et ses proches critiquent durement le choix de Lassalle de se présenter à la présidentielle alors que ce dernier estime que Bayrou s’est renié lui-même en n’annonçant pas, d’ores et déjà, sa candidature pour 2017 et qu’il a fait allégeance à Juppé, l’homme qui a créé l’UMP pour détruire les centristes.

    Mais, dans le flot des déclarations, en voilà une qui va sans doute faire du bruit.

     

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  • Axe central: ni racolage, ni unanimisme, ni auberge espagnole

    L’axe central est une potentialité qui n’est pas encore une réalité politique.

    Il résulte d’une constatation, à la fois, auprès des Français et auprès des courants politiques.

    Celle-ci montre une convergence de vues et d’opinions entre des deux courants situés à gauche, la social-libéralisme et le social-réformisme, un courant situé à droite, le gaullo-réformisme ou la «centralité» (du nom que lui donnent Alain Juppé et ses amis) et le courant centriste qui est un libéralisme social.

    Cet axe est central parce qu’il fait face à deux radicalismes à chacun de ses bords, celui de droite avec l’extrême-droite, la droite conservatrice, la droite radicale et la droite populiste, et celui de gauche, avec l’extrême-gauche, la gauche radicale et la gauche populiste.

     

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  • Le «ni-droite-ni-gauche» Macron inquiète le «central» Juppé

    La réaction agressive d’Alain Juppé à la création du mouvement En-marche d’Emmanuel Macron montre que les deux hommes labourent le même terrain politique, ce fameux axe central allant des gaullo-réformistes de droite aux sociaux-libéraux de gauche en passant par les libéraux-sociaux du Centre.

    Ainsi, l’ancien premier ministre de Jacques Chirac et favori des sondages pour succéder à François Hollande à l’Elysée en 2017 a déclaré:

    «Un de nos principaux ministres, celui qui est chargé de l'Economie, qui a un très bon bilan à son actif depuis qu'il est ministre (...), eh bien ce ministre, au lieu de s'intéresser à son métier de ministre (...), il vient de créer un nouveau parti, pour préparer sa future trajectoire politique. (…) Vous pensez que c'est à ça qu'un ministre doit consacrer son temps aujourd'hui? Créer un nouveau parti plutôt que de faire son boulot de ministre?».

    Pourquoi de tels propos?

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  • Macron nous refait le coup de l’«ailleurs»!

    Lors du lancement officiel de son mouvement «En marche» le 6 avril à Amiens, Emmanuel Macron a affirmé qu’il n’était pas de droite, ni de gauche.

    Sans rire, il a déclaré, «J'ai pris du temps, j'ai réfléchi, j'ai consulté, j'ai associé et j'ai décidé qu'on allait créer un mouvement politique nouveau, c'est-à-dire qui ne sera pas à droite, pas à gauche».

    Comme il n’a pas parlé du Centre, on peut supposer qu’il ne s’en réclame pas et qu’il ne se définit pas non plus comme «central» (sic) à l’instar d’Alain Juppé qui tente comme Macron de brouiller les cartes sur son réel positionnement politique.

    Le voilà donc qui nous refait le fameux coup de l’«ailleurs» que tant de politiques nous ont fait par le passé, comme feu Michel Jobert et François Bayrou, le plus récemment.

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  • Présidentielle 2017. Sondage :Bayrou plafonne à 13% et à la 4° place

    Si Alain Juppé n’était pas le candidat de LR à la présidentielle, François Bayrou obtiendrait 13% des intentions de vote selon un sondage IPSOS pour la troisième vague de la grande enquête électorale menée par le Cevipof de Science Po Paris pour 2017.

    Son score est exactement le même que celui qu’il avait obtenu lors de la seconde vague de février.

    Cela le place en quatrième position derrière Marine Le Pen (27%), Nicolas Sarkozy (21%) et François Hollande (16%) et devant Jean-Luc Mélenchon (11%).

    IPSOS a également testé le cas de figure où François Bayrou se présenterait face à Alain Juppé, le président du MoDem n’ayant pas complètement fermé la porte à cette éventualité, notamment si le programme du candidat Juppé était trop éloigné de ses propres positions.

     

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  • Présidentielle 2017. Juppé: «central», «centriste» ou seulement opportuniste?

    Nicolas Sarkozy et ses amis l’accusent d’être un centriste caché dans un déguisement d’homme de droite.

    François Hollande et ses amis l’accusent d’être un droitiste déguisé dans un homme du Centre.

    Les amis d’Alain Juppé le voient en homme «central» qui défie les clivages bien qu’il soit, ajoutent-ils immédiatement, de droite.

    Quant aux centristes, ils aimeraient bien le récupérer mais ont surtout peur de se faire récupérer par lui comme jadis par Balladur…

    Le positionnement politique d’Alain Juppé, on le voit, est tout sauf clair et, surtout, anodin, tant pour ses soutiens que pour ses adversaires.

    Or, le qualifier auprès des Français, c’est soit vouloir le décrédibiliser, soit tenter de louer son originalité.

     

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